Le Premier ministre estonien, Kristen Michal, a mis fin à la coalition avec le Parti social-démocrate en raison de la baisse de la cote de popularité de son gouvernement. Cette décision laisse le Parti de la réforme de centre-droit de Kristen Michal gouverner aux côtés du parti économiquement libéral Estonia 200, qui détiennent ensemble une faible majorité de 52 sièges au sein du parlement de 101 membres.
Les récents sondages ont montré que seuls 14 % des électeurs soutiennent les trois partis au pouvoir. Il s’agit de la valeur la plus basse depuis 2004.
La raison de l’arrêt de la coalition est l’incapacité à se mettre d’accord sur les politiques fiscales, les règles du travail et les règles environnementales. Michael a annoncé qu’il annulait l’augmentation de l’impôt sur les sociétés. « Nous voulons faciliter les choses pour l’économie », a déclaré Michal, ajoutant que “nous ne ferons pas de compromis sur la sécurité”.
Après plus de deux ans de récession, l’économie estonienne a commencé à croître au cours du dernier trimestre. Dans ce contexte, l’État a annoncé une augmentation des impôts pour financer les dépenses de défense. L’Estonie a accepté de consacrer 5 % de son PIB à la défense, l’une des principales exigences de M. Trump à l’égard de ses alliés.
« Si la main du premier ministre tremble uniquement à cause de l’audimat national, comment tiendra-t-il le coup lorsque l’administration Trump commencera à nous présenter des ultimatums ? ». Le président du parti social-démocrate, Lauri Laanemets, a déclaré dans un communiqué.
