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Les réformes de l’aide sociale de Starmer : Responsabilité fiscale ou injustice sociale ?

Le gouvernement travailliste britannique prévoit de réduire les dépenses sociales de £5 milliards par an jusqu’en 2030, en plafonnant les Personal Independence Payments (PIP) et les compléments de santé sur les prestations d’incapacité. Cette décision a suscité des critiques de la part des associations de personnes handicapées et a divisé le parti du Premier ministre Keir Starmer.

Justification du gouvernement et questions fiscales
La ministre du travail et des pensions, Liz Kendall, a défendu ces réductions, affirmant qu’elles aideraient les personnes handicapées et qu’elles placeraient le système de protection sociale sur une base « durable » à long terme. La chancelière Rachel Reeves a évoqué une augmentation « insoutenable » des demandes de PIP, dont les coûts devraient presque doubler pour atteindre £41 milliards d’ici 2030, le montant total des prestations d’invalidité et d’incapacité devant s’élever à £100 milliards.

Divisions au sein du parti travailliste et réaction de l’opinion publique
La décision a suscité une rébellion au sein du parti travailliste. Plus de la moitié des membres du cabinet l’ont exhorté à revenir sur sa décision, en préconisant plutôt des augmentations d’impôts ou un recours accru à l’emprunt. Les députés travaillistes Clive Lewis et Debbie Abrahams ont critiqué ces réductions qu’ils jugent injustes, tandis que les associations de défense des personnes handicapées ont prévenu qu’elles ne feraient qu’aggraver la pauvreté.

Mesures d’atténuation et défense de Starmer
Pour apaiser les angoisses, Kendall a lancé des politiques telles que l’exemption des personnes gravement handicapées des réévaluations, une augmentation universelle du crédit sur cinq ans et un programme de soutien à l’emploi de 1 milliard de livres sterling. Starmer a défendu les coupes en déclarant que ne rien faire n’était ni éthiquement ni économiquement viable.

Implications futures
Les compressions précèdent la déclaration de printemps de Reeves, lorsque des réductions supplémentaires des dépenses seront annoncées. Les économistes indiquent que des économies pourraient encore être nécessaires pour maintenir les objectifs budgétaires du travail sur la cible. On ignore si les réformes tiennent ou incitent à une rébellion syndicale plus large.

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