Au cours du troisième mandat de Xi Jinping en Chine, 14 des 79 généraux qu’il avait personnellement nommés à leurs postes ont disparu de la scène publique ou ont fait l’objet d’une enquête, selon les calculs de Bloomberg. Comme le souligne l’agence, aucun cas similaire ne s’est produit au cours des 20 années de pouvoir de ses prédécesseurs.
À la suite des purges au sein du Commission militaire centrale (CMC), la plus haute instance collégiale de l’armée chinoise, il ne reste plus que quatre membres sur sept, soit le chiffre le plus bas depuis l’époque de Mao Zedong.
Le général le plus haut gradé à être tombé en disgrâce est le vice-président du CMC, He Weidong. On ignore ce qui lui est arrivé exactement. Selon les médias, il fait l’objet d’une enquête pour corruption, mais cela n’a pas été officiellement confirmé.
Bloomberg note que Xi renforce son pouvoir personnel grâce à des remaniements et des répressions au sein de l’armée. Cependant, selon les analystes, la destitution de commandants clés pourrait remettre en question la préparation des forces armées, notamment dans le contexte d’un conflit potentiel avec Taïwan.