Les pays membres de l’OTAN se sont engagés à porter leurs dépenses de défense à 5 % de leur PIB. Ce paragraphe a été ajouté à la déclaration finale du sommet de l’alliance, qui se tient à La Haye. Les membres de l’alliance ont convenu d’atteindre le niveau de dépenses de 5 % d’ici 2035.
L’augmentation des dépenses de défense a été réclamée avec insistance par le président américain Donald Trump. Il a laissé entendre à plusieurs reprises que Washington se retirerait de l’alliance si les pays européens ne dépensaient pas davantage. L’Europe a accepté d’augmenter ses dépenses, mais a longtemps qualifié le chiffre de 5 % de trop élevé.
Jusqu’à présent, les pays de l’OTAN ont dû dépenser 2 % pour la défense. Jusqu’à récemment, huit pays de l’alliance, dont le plus important était l’Italie, n’atteignaient pas ce chiffre. À la fin de l’année 2024, c’est la Pologne qui consacrera la plus grande part de son PIB à la défense, soit 4,12 %. L’Estonie arrive en deuxième position avec 3,43 % et les États-Unis en troisième position avec 3,38 %.
La déclaration souligne également l’engagement inébranlable en faveur de la défense collective inscrit dans l’article 5 du traité de l’OTAN. « Une attaque armée contre l’une ou plusieurs d’entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties », peut-on lire dans le document.