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L'Alaska et l'absence d'une réelle demande de paix. Pourquoi les négociations ne sont pas efficaces ?
Lors des négociations avec Trump, Poutine a demandé la reconnaissance de la Crimée et a posé de nouvelles conditions concernant l’Ukraine
Stratégie d'opposition : les États-Unis, la Russie et la Chine dans une perspective historique

Lors des négociations avec Trump, Poutine a demandé la reconnaissance de la Crimée et a posé de nouvelles conditions concernant l’Ukraine

Lors de négociations avec le président américain Donald Trump en Alaska, Vladimir Poutine a présenté plusieurs demandes concernant le statut de la Crimée, la politique de sanctions et le règlement du conflit en Ukraine. C’est ce qu’a rapporté Reuters, citant des sources proches des négociations.

Selon l’agence, le président russe a déclaré que Moscou insistait pour que la Crimée annexée soit reconnue comme territoire russe. Cependant, il n’est pas précisé si cela concerne exclusivement la position des États-Unis ou une reconnaissance plus large par les pays occidentaux et l’Ukraine elle-même. Les sources de Reuters affirment également que Poutine a exigé la levée d’au moins certaines des sanctions contre la Russie, mais il n’est pas clair s’il faisait référence aux restrictions américaines ou européennes. Parmi les autres conditions, Moscou exige le retrait des troupes ukrainiennes des régions de Donetsk et de Louhansk. En échange, la Russie est prête à geler la ligne de front dans les régions de Zaporijia et de Kherson. En outre, selon les sources de l’agence, le dirigeant russe a exprimé sa volonté de restituer à l’Ukraine une partie des territoires de la région nord de Soumy et du nord-est de la région de Kharkiv, qui sont actuellement sous le contrôle des troupes russes.

Selon les estimations du projet ukrainien DeepState, la Russie contrôle des zones des régions de Soumy et de Kharkiv d’une superficie totale d’environ 440 kilomètres carrés, tandis que l’Ukraine contrôle environ 6 600 kilomètres carrés du territoire du Donbass.

Un autre point de la liste des revendications concerne l’octroi du statut de langue officielle au russe en Ukraine. Moscou insiste également pour que les autorités ukrainiennes garantissent la libre activité de l’Église orthodoxe russe (UOC du Patriarcat de Moscou) sur le territoire du pays.

Reuters note que des questions restent en suspens tant sur la portée des exigences de Moscou que sur la réaction possible de Washington et de Kiev. On ne sait pas si Trump est prêt à soutenir ces propositions, ni comment ces initiatives seront accueillies par les autres capitales occidentales.

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