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Trump a présenté son plan pour mettre fin à la guerre à Gaza : « la paix par la force »

Lors d’une réunion avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à la Maison Blanche, le président américain Donald Trump a présenté un plan visant à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza. Cette initiative vise à obtenir un cessez-le-feu, à assurer la libération des otages, à démilitariser la région et à créer les conditions propices au développement économique.

Selon la proposition de Trump, après le cessez-le-feu et l’arrêt de l’avancée des troupes israéliennes, le Hamas et ses alliés doivent libérer tous les otages israéliens (environ 20 personnes) dans un délai de trois jours et remettre les corps des morts (environ 50). En échange, Israël libérera 250 Palestiniens purgeant des peines à perpétuité et 1 700 habitants de Gaza détenus après l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023. En outre, pour chaque otage libéré, Israël rendra les corps de 15 Palestiniens morts. Le plan prévoit l’amnistie des membres du Hamas qui acceptent de déposer les armes et de s’engager sur la voie de la coexistence pacifique. Les autres seront invités à quitter Gaza.

Une attention particulière est accordée aux aspects humanitaires et économiques. Les agences des Nations unies et le Fonds humanitaire américano-israélien pour Gaza se verront accorder le droit d’importer et de distribuer l’aide. Un « comité palestinien technocratique et apolitique » temporaire gouvernera Gaza jusqu’à la réforme de l’Autorité nationale palestinienne.

Le plan prévoit le démantèlement de l’infrastructure militaire du Hamas, y compris le « métro de Gaza » (un réseau de tunnels souterrains et de bunkers). Parallèlement, un programme de « reprogrammation idéologique » de la société sera mis en œuvre, avec l’interdiction des appels à la destruction d’Israël. Ces mesures seront appliquées par une force internationale de stabilisation (ISF) avec la participation de partenaires arabes et internationaux, notamment la Jordanie et l’Égypte.

Trump a annoncé la création d’une zone économique spéciale à Gaza qui serait attractive pour les investisseurs internationaux. La partie économique du plan a été élaborée par des entrepreneurs israéliens du secteur des technologies de l’information, avec le soutien de spécialistes de la société de conseil américaine BCG.

Le plan a déjà reçu le soutien de l’Arabie saoudite, de la Jordanie, de l’Égypte, des Émirats arabes unis, du Qatar, de la Turquie, du Pakistan et de l’Indonésie. Les dirigeants du Hamas rencontreront bientôt des représentants du Qatar et de la Turquie, où ils recevront un ultimatum : accepter le plan ou perdre leur soutien.

Le plan de Trump s’inspire largement d’un projet de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, qui travaille sur cette initiative depuis le début de la guerre. Blair et son équipe ont discuté du projet avec Jared Kushner, l’ancien conseiller de Trump pour le Moyen-Orient. Dans la version finale, Blair deviendra membre du Conseil de paix, l’organe suprême de Gaza sous la direction de Trump.

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