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Le prix du pétrole continue de chuter après le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran

Après l’annonce inattendue d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, les marchés pétroliers mondiaux ont réagi en enregistrant une forte baisse du prix du pétrole. Le Brent est passé sous la barre des $75 et le WTI sous celle des $70 le baril, soit le niveau le plus bas depuis des mois.

La rivalité entre Israël et l’Iran, qui a atteint son paroxysme au début du printemps, s’est accompagnée d’attaques mutuelles, de cyberattaques et de menaces de blocage du détroit d’Ormuz. Les marchés ont anticipé la montée des tensions, ce qui a soutenu les prix du pétrole : les investisseurs ont pris note du risque de perturbation de l’approvisionnement au Moyen-Orient, qui représente une grande partie du pétrole mondial.

Mais le 23 juin, les parties, aidées par des médiateurs internationaux, ont accepté un cessez-le-feu. Bien que le cessez-le-feu ne soit pas encore stable, les négociations et la réduction des tensions ont eu un impact immédiat sur les prix. Le risque de spéculation a disparu, les investisseurs ont commencé à prendre des bénéfices, ce qui a entraîné une chute des prix.

La baisse des prix du pétrole est généralement considérée comme une bénédiction pour les pays importateurs, tels que l’UE, le Japon et la Chine. Elle réduit les coûts de production et contribue à contenir l’inflation. En revanche, pour les pays exportateurs de pétrole (Russie, Arabie saoudite, Iran et Venezuela), un pétrole moins cher se traduit par une baisse des recettes d’exportation et une diminution de la pression budgétaire. Dans ce contexte, les membres de l’OPEP+ envisagent déjà la possibilité de convoquer une réunion extraordinaire pour redéfinir les quotas de production.

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