Le Salvador a longtemps été l’un des pays où le taux d’homicide était le plus élevé. Des gangs violents tels que MS-13 et Barrio 18 y ont prospéré pendant des décennies. Cependant, tout cela a récemment changé. Sous la présidence de Nayib Bukele, le pays s’est radicalement amélioré et est désormais plus sûr que le Canada et le Royaume-Uni.

Le secret d’un tel changement réside dans un effort sans précédent pour éradiquer le crime organisé. De l’avis des militants et des experts des droits de l’homme, les autorités ont eu recours à des mesures extrémistes, allant des arrestations massives à l’intimidation et au contrôle total du système pénitentiaire. Des milliers de personnes soupçonnées d’appartenir à des gangs criminels ont été arrêtées dans le cadre de l’état d’urgence en vigueur dans le pays depuis 2022. Les prisons sont surpeuplées et les conditions sont cruelles. Le gouvernement a même construit un complexe de détention colossal pouvant accueillir 40 000 détenus.
La combinaison de l’intimidation, de la démonstration de force et de la répression de masse a eu un résultat rapide : les meurtres ont diminué à pas de géant. Le Salvador affiche désormais l’un des taux de criminalité violente les plus bas de toute l’Amérique centrale.
Les critiques ont accusé Bukele d’autoritarisme et de violation des droits de l’homme. Les arrestations massives, les procès et la vie carcérale entourée de secret ont soulevé de nombreux débats. Malgré les critiques extérieures, plus de 80 % des Salvadoriens continuent de soutenir Bukele, le considérant comme l’homme qui a enfin ramené la sécurité dans le pays.