Donald Trump prévoit de maintenir un général américain à la tête des forces conjointes de l’OTAN en Europe, malgré les pressions exercées par Washington pour que les alliés européens assument davantage de responsabilités en matière de sécurité. C’est ce que rapporte Reuters, citant trois responsables américains et un responsable occidental, ainsi qu’une source de l’OTAN.
Selon l’un des interlocuteurs de Reuters, M. Trump a informé en privé le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, de sa décision. La décision « rassurera les alliés européens » et certains républicains qui craignent que les déclarations catégoriques de Washington ne signifient une réduction rapide du leadership militaire américain au sein de l’alliance, a écrit Reuters.
Le poste de commandant en chef de l’OTAN en Europe est désormais occupé par Christopher Cavoli. Les autorités américaines désignent le lieutenant général de l’armée de l’air Alexus Grynkewich, directeur des opérations au sein de l’état-major interarmées des États-Unis, comme le prochain candidat attendu. Le poste de commandant en chef des forces alliées de l’OTAN en Europe, comme le note Reuters, a été occupé par des généraux américains depuis sa création après la Seconde Guerre mondiale.
Toutefois, les responsables affirment que les avertissements de la Maison Blanche selon lesquels l’administration Trump doit se concentrer sur l’Asie et la sécurité intérieure sont sincères. L’administration Trump a également discuté d’une éventuelle réduction des troupes américaines en Europe (environ 80 000 soldats y sont actuellement stationnés), mais aucune décision n’a été prise.
