Le 12 septembre, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté à une écrasante majorité la Déclaration de New York sur le règlement pacifique du conflit au Moyen-Orient et la mise en œuvre du principe de coexistence de deux États : Israël et la Palestine. C’est ce qu’a rapporté le site officiel de l’organisation. 142 États membres de l’ONU ont voté en faveur du document. Seuls dix États ont voté contre, dont Israël, les États-Unis, l’Argentine et la Hongrie. Douze autres pays se sont abstenus.
Les États-Unis et Israël n’ont pas assisté à l’événement, leur absence, comme l’a déclaré Reuters, prédéterminant leur opposition au vote. Le document condamne à la fois l’attaque israélienne du 7 octobre 2023 par les militants du Hamas et la réponse des forces armées israéliennes dans la bande de Gaza, qui a entraîné une crise humanitaire.
La feuille de route finalisée contient les points clés suivants :
- un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza ;
- la libération de tous les otages israéliens ;
- le désarmement du Hamas et le retrait du mouvement du pouvoir à Gaza ;
- la normalisation des relations d’Israël avec les pays arabes ;
- la fourniture de garanties de sécurité collective.
Le vote sur la déclaration a eu lieu à la veille de la session de l’Assemblée générale des Nations unies, prévue le 22 septembre, au cours de laquelle les dirigeants mondiaux aborderont les prochaines étapes vers un accord de paix au Moyen-Orient. Reuters rapporte qu’un certain nombre de pays occidentaux, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Belgique, s’apprêtent à déclarer officiellement leur reconnaissance de l’État de Palestine.
