Mode Foncé Mode Clair

Le départ de Keith Kellogg révèle un tournant dans la politique américaine sur l’Ukraine

L’envoyé spécial américain en Ukraine, Keith Kellogg, devrait quitter l’administration de Donald Trump en janvier 2026, à l’expiration de son mandat. C’est ce qu’a rapporté Reuters le 19 novembre, citant des sources. Le poste d’envoyé spécial du président est temporaire, d’une durée maximale de 360 jours, après quoi le mandat ne peut être prolongé que par une décision du Sénat américain. L’un des interlocuteurs de l’agence a fait remarquer que Keith Kellogg n’envisageait pas initialement de rester longtemps au sein de l’administration. La Maison Blanche et le département d’État n’ont pas répondu aux demandes de commentaires des journalistes.

Ces derniers mois, Keith Kellogg est resté l’un des principaux soutiens de l’Ukraine au sein de l’équipe de Trump. Sa position contredisait souvent celle de l’envoyé spécial pour les missions de maintien de la paix, Steve Witkoff, qui, sur les questions liées au règlement de la guerre russo-ukrainienne, utilisait une rhétorique qui coïncidait avec les arguments russes. Dans ce contexte de divergences, le départ de Kellogg ne semble pas être une simple formalité liée à la fin de son mandat, mais s’inscrit dans le cadre d’une restructuration plus large de l’approche américaine vis-à-vis de l’Ukraine.

Les informations faisant état de sa démission imminente sont apparues presque simultanément avec des fuites concernant un nouveau plan de paix américain. Selon ces publications, il est supposé que dans le cadre du règlement, l’Ukraine devra renoncer au Donbass et réduire de moitié la taille de son armée en échange de garanties de sécurité.

Recevez une information neutre et factuelle

En cliquant sur le bouton « S'abonner », vous confirmez que vous avez lu et que vous acceptez notre politique de confidentialité et nos conditions d'utilisation.