Six hauts responsables de l’administration du président américain Donald Trump ont quitté leur domicile pour s’installer dans des bases militaires de la région de Washington pour des raisons de sécurité, rapporte The Atlantic, citant des sources.
Les raisons de ce déménagement sont les manifestations contre la politique de Trump, les menaces contre les responsables et leurs familles, et les violences politiques, notamment le meurtre du militant Charlie Kirk. Dans les bases militaires, les responsables civils peuvent compter sur la protection des forces armées américaines, note la publication.
Selon The Atlantic, il s’agit du secrétaire d’État Marco Rubio, du chef du Pentagone Pete Heggseth, de la secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem, du secrétaire à l’Armée Daniel Driscoll, ainsi que du conseiller à la sécurité intérieure de Trump, Stephen Miller, et de sa femme Katie, représentante du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE).
La publication mentionne un autre fonctionnaire, mais ne le nomme pas « pour des raisons de sécurité liées à une menace extérieure spécifique ». Il a déménagé dans une base militaire après le meurtre de Kirk. Le personnel de sécurité lui a fortement recommandé de déménager dans la base.
Cependant, la réinstallation des représentants de l’administration présidentielle a créé un sérieux problème d’accès au logement dans les bases, tant pour les officiers supérieurs que pour les autres fonctionnaires. Par exemple, selon l’une des sources de The Atlantic, il n’y avait pas assez de place à Fort McNair pour le directeur du renseignement national Talsi Gabbard.
Les journalistes soulignent que, sous les administrations présidentielles précédentes, seuls quelques fonctionnaires vivaient dans des bases militaires.
